Dans les années 1970 et 1980, la Brunswick House était une taverne bruyante et un lieu communautaire incontournable pour les étudiants de l’Université de Toronto et les habitants du quartier Annex. Le samedi 5 janvier 1974 – Pat Murphy, Sue Wells, Lamar Van Dyke et Adrienne Rosen sont allées à la taverne pour prendre quelques bières et s'amuser. À un moment donné, ils ont reçu une attention indésirable de la part d'un homme qui avait un peu trop bu, ils lui ont demandé de s'éloigner et ont demandé au gérant de s'en occuper.
C'était une soirée micro ouvert, tout le monde était invité à monter sur scène et à se produire. Une occasion idéale pour répondre à cette attention indésirable, alors ils se sont inscrits. Quand ce fut leur tour de monter sur scène, les trois (Pat, Lamar et Adrienne) sautèrent et chantèrent « I Enjoy Being a Dyke », leur interprétation de la chanson pop-culture de Rogers et Hammerstein « I Enjoy Being a Girl ». » La foule a adoré, applaudi et a réclamé davantage… mais avant d'avoir terminé le premier couplet, le manager a coupé l'alimentation du microphone. Avec l’enthousiasme et les encouragements du public, les trois femmes ont terminé leur set sans aucune excuse avec leur dernier couplet :
“J'ai toujours été une femme arrogante
Je refuse de courir – je me lève et je frappe
Parce que je suis gay et je suis fier et je suis en colère
Et j'aime être une gouine”
Avant de descendre de scène, la police a été appelée pour arrêter une « émeute lesbienne »… Pat, Sue, Heather et Adrianne ont ensuite été confrontées à 8 policiers de sexe masculin. Ce qui s'est passé ensuite était une série d'événements qui allaient capter l'attention des grands médias. Pour la première fois au Canada, un débat national sur la discrimination queer et lesbienne a été entamé.
MISE À JOUR
Rejoignez-nous pour revenir sur cet événement historique et partager une mise à jour monumentale : le chef de la police de Toronto présente des excuses officielles aux Brunswick Four, reconnaissant le traitement injuste qu'ils ont subi et honorant leur impact sur les droits LGBTQ+ au Canada. Ces excuses sincères mettent en évidence le chemin parcouru – et le chemin qu’il nous reste encore à parcourir – dans la lutte pour l’égalité et la justice pour tous.